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Au sommaire ce mois-ci :

  1. L'Éditorial : un petit mot de votre serviteur...
  2. Quoi de neuf chez Haldegarh ? Les nouveautés de juin de la partie Daggerfall...
  3. Le Guide de Garvek : Le Cliff Racer
  4. La chronique de Ghost Line : Le projet DaggerXL
  5. Il y a cinq ans : Les Elder Scrolls, par ELOdry : Arena
  6. La chronique d'ELOdry : Les Empereurs de Tamriel #21 : Uriel Septim VII
  7. Le saviez-vous ? par ELOdry : #3 Les influences de Daggerfall
  8. Quoi de neuf ailleurs ?
  9. Le mot de la fin

L'Éditorial

Bonjour à tous !

Pour la cinquième fois cette année, je vais dire que le printemps est arrivé. Espérons que cette fois-ci sera la bonne, et que nous ne sommes pas dans une année à 6 ou 7 mois d'octobre...

Ah mais c'est vrai, vous n'ouvrez pas cette lettre pour me voir disserter sur la météo. Vous trouverez donc ce mois-ci le début d'une nouvelle chronique de Garvek consacrée au bestiaire de Morrowind, et qui commence par le plus gluant pot de colle volant de la Création, la reprise d'un article paru voici cinq ans, écrit par ELOdry qui nous présentait alors les dessous d'Arena, l'avant-dernière biographie d'Empereur avec le grand Uriel Septim VII, enfin une rubrique, toujours du même ELOdry, sur les influences de Daggerfall.

Bonne lecture !

Quoi de neuf chez Haldegarh ?

Rien de nouveau sur le site ce mois-ci.

Le Guide de Garvek : Le Cliff Racer

Bonjour à tous !

Il y a quelque temps j'avais parlé des monstres à Oblivion, sans trop entrer dans le détail (je n'avais pas estimé le besoin). Peut être une lacune à corriger, mais du coup je réalise que je n'avais pas non plus détaillé les monstres à Morrowind ! J'ai donc décider de remonter dans la série des ES et commencer par votre bestiole préférée ... j'ai nommé le Cliff Racer (ou Braillard des falaises).

Cette bestiole, tout le monde la connaît. Mais je ne peux résister à l'envie de disserter, rien qu'à penser à la source de frustration et d'envie de meurtres que cet oiseau de malheur dégage autour de lui ! :P

Le Cliff Racer ("sale piaf de m****" pour les intimes) ressemble à un genre de Ptérodactyle. D'une envergure d'1m50 environ, armé d'une longue queue pointue qui oscille derrière lui, ce volatile sans plumes a tendance à se déplacer en planant en hautes altitudes, sans doute à la recherche de courants d'air chaud. Les mauvaises langues affirment plutôt que cela leur permet de repérer les joueurs de loin pour leur fondre dessus...

Il semble se nourrir essentiellement d'insectes, mais a une très mauvaise vue et il a tendance à confondre les casques des joueurs avec des Scrib Jelly. La thèse comme quoi il pourrait surveiller son territoire ne tient pas au vu de leur grande concentration en milieu montagnard, où ils peuvent se frôler sans s'agresser mutuellement. Il semble plus à l'aise dans les zones à tempête de sable, où l'on peut le voir à basse altitude, par exemple du côté de Maar Gan. Ou bien là encore il a une tellement mauvaise vue qu'il doit se rapprocher pour apercevoir sa nourriture malgré le sable...

La technique de chasse du Cliff Racer est extrêmement fourbe, produit d'une sélection naturelle drastique qui a permis à ces derniers de survivre malgré les nombreuses campagnes d'extermination qui ont été menées par les joueurs. Certains n'hésitent pas à l'appeler rat avec des ailes, même si le pigeon conserve haut la main ce titre dans mon cœur (mais il n'y en a pas dans Morrowind !). L'oiseau agit en 2 phases. La première consiste à descendre sans le moindre bruit tout en restant dans le dos de sa victime. Planant avec l'agilité et la délicatesse d'un coucou qui vient de se manger une vitre, une fois à portée il assène alors un violent coup de queue, le tout aujetti de son fameux cri de guerre. Si le joueur n'est pas tué sur le coup, rien n'est moins sûr pour sa tasse de café ou son sandwich thon-mayonnaise posé en équilibre précaire à côté de son clavier... La seconde phase consiste à continuer de crier tout en donnant coups de becs et coups de queue. L'oiseau restant légèrement au dessus de sa cible, il peut être assez difficile à toucher.

Différentes approches existent pour ne pas être importuné. S'en écarter ne marche pas de façon durable, étant donné leur propension à vous repérer (probablement l'odorat). La meilleure technique reste l'attaque préventive, de préférence avec des flèches enflammées (ou toute autre variante d'effets spéciaux pour vos projectiles préférés. D'ailleurs, je ne suis pas raciste, l'arbalète marche très bien aussi). Les boules de feu peuvent également marcher mais peuvent parfois être un peu lentes à toucher, attention à bien observer les mouvements. Pour les fainéants enfin, une dernière approche existe : attendre leur arrivée et lancer un sort de zone à vos pieds. De cette manière, si recevoir le premier coup ne vous dérange pas, vous pouvez même grimper des montagnes entières sans vous retourner.

Un plugin (fletcher kit) permet de fabriquer des flèches à partir des plumes de Cliff Racer, ce qui rend du coup ces volatiles moins rebutants. Toutefois, cet oiseau de par sa quasi omniprésence et son attaque furtive reste le plus casse pieds du jeu. Si vous même avez eu des mauvaises (ou bonnes) expériences avec eux, n'hésitez pas à en parler sur le forum !

La fois prochaine on piquera une tête dans l'eau (la saison oblige) pour s'intéresser aux poissons... d'ici là, n'oubliez pas de buller de temps à autre et profiter du beau temps (quand il est là).

La chronique de Ghost Line : Le Projet DaggerXL

Il n'y a pas eu de nouvelle notable ce mois-ci.

Il y a cinq ans : Les Elder Scrolls, par ELOdry : Arena

The Elder Scrolls chapter I : Arena 1994

Couverture de la boîte ArenaDeux gobelins patibulaires

L'aventure commence en 1993. Bethesda Softworks n'est qu'une jeune équipe de développeurs de jeux vidéos, fondée en 1986 et basée dans le Maryland, USA. Spécialisée dans le jeu de sport (avec notamment Wayne Gretzky Hockey, développé pour la NES, la première console de salon de Nintendo), elle s'attaque à présent au monde du jeu d'action.

Le principe de leur nouvelle production : un immense continent (plusieurs millions de kilomètres carrés), sur lequel le joueur dirige une équipe de guerriers totalement libre de se promener, et doit aller d'arène en arène pour affronter les meilleurs gladiateurs de l'Empire. Son nom : Arena.

La naissance d'une série culte ne tient parfois qu'à un fil. Alors que le développement d'Arena est déjà commencé, un petit malin de l'équipe a une idée : "et si on en faisait plutôt un jeu de rôle ? le jeu de rôle parfait, tant qu'à faire ?".

L'idée est lancée, et l'équipe se donne les moyens de développer, autant que la technologie de l'époque le permet, le jeu de rôle idéal. Le "background" est encore simpliste, mais les bases sont déjà là :

Il est à noter que dès ce premier épisode, Arena est sur-titré "The Elder Scrolls". Comme si Bethesda Softworks avait prévu dès le départ d'en faire une saga. D'ailleurs, certaines éditions d'Arena (dont l'édition française) sont carrément surtitrées "The Elder Scrolls Chapter I".

L'histoire : Jagar Tharn, bras droit de l'Empereur Uriel Septim VII et maître du Conseil des Anciens, est jaloux des pouvoirs de son maître. Grâce à un artefact nommé le Bâton du Chaos, il enferme l'Empereur et sa garde personnelle dans une dimension extérieure. Il prend alors son apparence, tandis que des daedra (l'équivalent des démons), prennent l'apparence des gardes. Ria Silmane, l'apprentie de Jagar Tharn, tente de l'en empêcher : il la tuera. Une fois son forfait accompli, Tharn casse le Baton du Chaos en huit morceaux, et les disperse à travers l'Empire.

Dix années de chaos plus tard, le fantôme de Ria Silmane vient hanter en rêve un prisonnier enfermé dans les geôles de sa Province d'origine. Après lui avoir révélé que l'Empereur est un imposteur, elle lui permet de s'enfuir, et de se lancer à la recherche des morceaux du Bâton du Chaos. Une fois celui-ci recomposé, le héros dont l'histoire n'a pas retenu le nom va à la rencontre du faux-Empereur, et le vainc. Ce dernier se retrouve à son tour enfermé dans les Royaumes Extérieurs, tandis que l'Empereur et sa garde reviennent en Tamriel après dix ans d'exil magique.

Fin du premier chapitre.

La chronique d'ELOdry : Les Empereurs de Tamriel #21 : Uriel Septim VII

La dernière fois, nous avons vu comment Pelagius IV, au terme d'une laborieuse reconquête et d'un règne long de près d'un demi-siècle, réussit à rassembler une dernière fois Tamriel sous l'autorité de la couronne impériale. A sa mort, en 3E368, c'est son fils Uriel qui lui succéda.

Son Impressionnante et Terrible Majesté Uriel VII possédait la patience de sa grande-tante Morihatha, l'habileté politique de son grand-oncle Uriel VI, et le talent tactique de son arrière-grand-oncle Uriel V. Son règne, qui dura près de 65 ans, fut pourtant l'un des plus chaotiques de l'histoire de l'Empire. On pourrait parler de sa vie privée, de ses maîtresses et de son mariage calamiteux avec Caula Voria (qui lui donna trois fils, Geladall, Enman et Ebel), mais l'un des épisodes les plus marquants fut probablement celui de l'Imposture.

En 3E389, son Mage de Guerre Impérial, Jagar Tharn, dit "Le Rossignol" emprisonna l'empereur dans une dimension parallèle et usurpa son identité. Il fallut attendre une dizaine d'années pour qu'un héros anonyme vienne à son secours au terme d'un combat contre l'imposteur dans les sous-sols de la Cité Impériale, soutenu par l'ancienne servante de Tharn, Ria Silmane.

Mais ces dix années d'imposture et de tyrannie faillirent coûter sa cohésion à un Empire à peine remis sur pied. C'est à cette époque que dans l'ouest, la Guerre de Betony vit s'affronter les provinces de Hauteroche et de Lenclume. Un conflit qui coûta la vie aux dirigeants des deux provinces, et dont une des conséquences indirectes fut qu'en 3E405, un des agents de l'Empereur retrouva le Totem et le Mantella, deux artefacts vieux de quatre siècles et conférant un pouvoir infini à leur propriétaire. Mais une anomalie que l'on s'explique mal encore aujourd'hui, le Voile de l'Ouest, fit que les artefacts furent ensuite simultanément remis à de nombreuses personnalités de l'Empire, dont l'Empereur lui-même, qui put ainsi s'en servir pour, paradoxalement, ramener un peu de stabilité en Tamriel.

Quelques années plus tard, en 3E427, c'est l'est de l'Empire qui menaça de s'embraser, en Morrowind. La Province était alors en proie à des problèmes de succession, auxquels s'ajoutaient la rumeur d'une curieuse malédiction séculaire impliquant un Tribun disparu et le légendaire Coeur de Lorkhan. Encore une fois, il semblerait que ce soit l'Empereur, par l'intermédiaire d'un de ses agents qui réussit à se faire passer pour une sorte de prophète local (d'aucuns prétendent qu'il serait bel et bien s'agit d'un réel prophète), qui réussit à calmer la situation.

Ces deux évènements en Baie d'Illiac et Morrowind auraient pu en rester là. Mais malheureusement, les quêtes des deux agents de l'Empereur eurent des conséquences fâcheuses, et, on le sait maintenant, précipitèrent la chute d'Uriel. C'est ainsi que le Mantella et le Coeur de Lorkhan s'avérèrent être deux Pierres interdisant aux Royaumes d'Oblivion d'envahirent le Monde Mortel. Après leur disparition, le dernier rempart protégeant les hommes de l'invasion daedrique était l'Amulette des Rois, portée par des générations d'Empereurs. C'est ainsi que, pour précipiter Tamriel dans le chaos, la secte de l'Aube Mythique assassina en 3E433 Uriel VII et ses fils, entraînant la chute de l'Empire et l'ouverture de multiples portes vers l'Oblivion.

Nous verrons la prochaine fois comment son fils Martin, dernier Empereur de la Troisième Ere, fut emmener à monter sur le trône, et connut le règne le plus court de l'histoire de l'Empire.

Le saviez-vous ? par ELOdry : #3 Les influences de Daggerfall

D'après Ted Peterson, designer du jeu et co-fondateur de la série, le scénario de Daggerfall a été fortement influencé par l'Homme au Masque de Fer, d'Alexandre Dumas, et développé au cour de parties des jeux de rôle sur table "Donjons et Dragons" et de "Vampire : la Masquarade". Le gameplay des Elder Scrolls doit quant à lui beaucoup à Ultima Underworld (autre jeu de rôle culte en 3D temps réel). Mais de l'aveu même de Peterson, il existe d'autres filiations moins évidentes.

Ainsi, la série de jeux consoles Zelda aurait influencé la série à ses débuts, mais c'est surtout auprès du plus méconnu Legends of Valor que les développeurs sont aller chercher l'idée forte des Elder Scrolls : un monde gigantesque et ouvert. Toujours selon Ted Peterson, Richard Garriott, le père des Ultima, et notamment du MMORPG (jeu de rôle massivement multijoueurs) séminal Ultima Online, aurait reconnu avoir été fortement influencé par Daggerfall. Avec les rumeurs qui courent actuellement quant à la sortie à l'horizon 2011 d'un MMO The Elder Scrolls, on peut dire que la boucle est bouclée !

Quoi de neuf ailleurs ?

Rien de nouveau sur le site ce mois-ici.

Le mot de la fin

Je vous avais écrit le mois dernier que ce numéro pourrait ne pas voir le jour, mais finalement il est bien là à temps... De quoi démarrer l'été en beauté ! Je vous donne donc dès à présent rendez-vous le mois prochain...
... et sur ce, je vais pouponner.