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Au sommaire ce mois-ci :

  1. L'Editorial : un petit mot de votre serviteur...
  2. Quoi de neuf chez Haldegarh ? Les nouveautés de juillet de la partie Daggerfall...
  3. Le Guide du Voyageur de Morrowind de Garvek : Sadrith Mora
  4. Le PFD : la chronique d'Aggelon
  5. Additifs de Morrowind :
  6. Le bestiaire : le rat
  7. Les Elder Scrolls, par ELOdry : Daggerfall
  8. Quoi de neuf ailleurs ?
  9. Le mot de la fin

L'Editorial

Bonjour !

Cet été nous en fait voir de toutes les couleurs météorologiques-en France tout du moins... et j'ai la faiblesse de croire que dans le petit monde du Daggerfall francophone, une petite nouvelle de quelque importance va mettre un peu d'animation. Mais foin du teasing, passons directement au menu de ce mois-ci.

Nous avons donc en stock les nouveautés du site, une visite de Sadrith Mora par Garvek, quelques mots d'Aggelon, une présentation de cette charmante bestiole qu'est le rat dans Tamriel, une revue de Daggerfall par ELOdry, enfin le... mot de la fin.

Bonne lecture !

Quoi de neuf chez Haldegarh ?

Je vous avais annoncé une "(grande ? vous jugerez !) nouveauté pour le mois de juillet"... Chose promise, chose due. Le forum change d'adresse. J'ai tenu en effet à éviter les déboires rencontrés lors de la fermeture du service gérant le premier forum (la société Vestris), en anticipant ce qui pourrait arriver avec S3Invision qui gère le forum actuel. En outre, si je désirais une version française, il me fallait payer et... je ne pouvais pas faire de sauvegarde de la base de données. Ce forum va donc fermer. Je vous donne rendez-vous dès maintenant sur http://www.gchagnon.fr/daggerfall/forum-daggerfall/. Il faudra vous y créer un profil avant de pouvoir commencer à poster, comme auparavant.

Comme pour me donner raison, ce matin le serveur de S3Invision est fermé pour cause de maintenance !

L'astuce du mois pour Morrowind, par Garvek : Sadrith Mora

Et c'est reparti ! On entre dans le vif de la visite de Sadrith Mora.

Comme toute ville Telvanni, la ville est organisée en cercle autour de la forteresse-plante, appelée ici Tel Naga. A noter aussi au Nord Ouest le conseil Telvanni, à l'intérieur somptueux.

Nous allons commencer par les magasins les plus au sud, pour tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, pour finir par le QG Telvanni lui même, agencé sur plusieurs étages.

Et voilà ! J'espère que la visite vous a plu, Saedrith Mora est une ville aux nombreux services et devrait combler les aventuriers côtiers ;-)

Le Projet French Daggerfall

Rien de nouveau ce mois-ci : le PFD fait relâche !

Bon jeu à tous,
Aggelon.

Additifs de Morrowind, par [Black Wolf] :

Pas de nouvelle de Black Wolf ce mois-ci.

Le bestiaire : le rat

Il fait nuit. Vous vous réveillez en sueur auprès d'un feu de camp à la lueur vacillante, au plus profond d'une grotte. Quelques bribes de souvenirs surnagent à la surface de votre conscience. Vous vous remémorez le bruit, la tempête, les éclairs... et puis plus rien. Rassemblant vos maigres affaires éparses, vous prenez la direction de la sortie quand soudain... semblant crever le silence, et venant de nulle part, surgit un cauchemar.

Un trottinement de pattes accompagné d'un couinement strident à vous glacer le sang résonne derrière la porte qui se dresse en face de vous. Votre passé de docker reprend le dessus : "caisse ?" ne pouvez-vous pas vous empêcher de murmurer. Les jointures blanchies par la pression sur le manche de votre dague fétiche, vous entrebaillez prudemment l'huis.

Une abjecte créature velue se jette sur vous, hurlant de toutes ses dents, ses yeux rougis certainement par de longues nuits de cauchemars et de turpitudes vous dardant des regards flamboyants, ballotant son ventre gras sur de ridicules moignons de pattes... En un éclair, les terrifiantes prémonitions nocturnes dont vous souffrez depuis quelques mois semblent prendre corps : Demis Roussos !

Une fraction de seconde plus tard, vous prenez conscience avec soulagement de votre méprise. Ce n'est qu'un rat.

Laissant tomber un regard dédaigneux sur la chétive créature qui gît maintenantà vos pieds, pulvérisée par la chiquenaude dont vous venez de la gratifier par un mouvement réflexe, vous repassez en souvenir les cours que vous avez dû subir sur ce sujet et sous la férule de votre maître, Ademard Okardetour.

Le rat de Tamriel est une espèce qui ne semble guère menacée d'extinction, en dépit des efforts que des cohortes d'aventuriers déploient pour l'éradiquer. D'allure peu ragoûtante (même si certains prétendent que sa chair est comestible et ne manque pas d'un certain fumet), il faut reconnaître à sa... décharge que cette espèce ne brille en général ni par son intelligence, ni par sa beauté. Loin de faire montre de la coquetterie caractéristique de leurs lointaines cousines souris blanches, les rats de donjon ou de campagne font preuve d'une négligence condamnable en matière d'hygiène corporelle. Oncques ne vit rat se brossant les dents. Même si, dans certaines régions reculées de Morrowind, on surprend de-ci, de là quelque rat se trempant les pattes dans une vague flaque d'eau saumâtre, il apparaît bien souvent que c'est par erreur, et que sous le joli ciel, cela ne trahit bien souvent que la présence d'un insecte (un bug pour ceux qui lisent la langue de Shakespeare) dont son espèce est si friande.

Cette hygiène corporelle plus qu'approximative est cause bien évidemment de contamination par diverses maladies dès lors que l'on choisit de l'affronter. A noter toutefois que pour peu que l'on y soit insensible, tel un vampire, le rat peut former un sympathique compagnon d'entraînement à l'esquive, ou au maniement des armures et boucliers...

En conclusion, en dépit de son apparence peu engageante, le rat est, somme toute, une créature dont la dangerosité est largement surfaite... à l'exception toutefois des aventuriers particulièrement sensibles aux maladies.

Les Elder Scrolls, par ELOdry : Daggerfall

The Elder Scolls II - Daggerfall 1996

1994, Arena, le premier chapitre de la saga, est un beau succès. Bethesda Softworks décide donc rapidement de s'atteler à la suite. Mais cette fois-ci, pas question de reprendre le continent en entier. Dans Arena, le monde était certes gigantesque, mais tous les lieux se ressemblaient, si ce n'était la couleur de peau des habitants.

La décision est donc prise, la suite se limitera à une zone géographique précise. Ce sera la province de Morrowind, terre des elfes-noirs, et le jeu s'appellera Mournhold, le nom de sa capitale.

Mais rapidement, les développeurs (et parmi eux, Todd Howard, un petit nouveau plein d'avenir) se rendent compte que les technologies actuelles ne leur permettent pas de faire le jeu qu'ils souhaitent. Ils déplacent alors l'aventure sur la Baie d'Iliac, un territoire tout aussi grand à cheval entre Hammerfelll et High Rock. Le jeu s'appellera finalement Daggerfall, du nom de la Province bretonne.

Limiter le jeu à un espace géographique plus petit (tout de même de la taille de la Grande-Bretagne, excusez du peu !) permet de se concentrer sur un gameplay plus profond. Au programme : un système de progression basé sur la pratique ("plus j'utilise mon épée, plus j'apprends à m'en servir") qui sera peu ou prou le même dans Battlespire et Morrowind. Mais pour l'équipe, il est nécessaire également d'améliorer l'aspect graphique, la simili-3D d'Arena n'étant plus suffisante. Un nouveau moteur graphique est créé : le XnGine, qui sera réutilisé plus tard pour d'autres jeux de Bethsoft, parmi lesquels Terminator, Future Shock, SkyNET, X-Car, Battlespire et Redguard.

L'annonce de Daggerfall réveille les curiosités. Le jeu est très attendu, et Bethesda commence à promettre monts et merveilles aux fans de la toute jeune série. Parmi ces promesses, celle de pouvoir réutiliser son personnage d'Arena dans Daggerfall. Cela ne sera finalement pas possible, même si la rumeur, dix ans plus tard, continue de circuler.
Des screenshots du jeu sont rendus publiques. Ceux-ci témoignent du chemin tortueux qu'a suivi le développement de Daggerfall. On y voit des fonds sous-marins, des villes assiégés, des équipes de plusieurs aventuriers, des personnages montés à cheval, des rencontres avec des personnages ou des créatures extraordinaires, etc. Au final, rien de tout cela n'apparaîtra dans le jeu, même si des traces de ces options restent inscrites dans le code du programme. Ainsi, des acharnés ont depuis pu rendre possible certaines choses abandonnées en cours de route par les développeurs : les guerriers à cheval par exemple, mais aussi les discussions avec certains personnages hauts placés, etc.

Et puis le jeu sort, en 1996. Il connaît un succès retentissant, et en deux épisodes seulement, la série des Elder Scrolls acquiert le statut de série culte. De nombreux magazines de jeux vidéos lui décernent le prix de "meilleur jeu de rôle". Malgré le fait que Daggerfall ne ressemble à aucun autre jeu, il devient pour longtemps le modèle de jeu de rôle informatique à l'aune duquel tous les autres sont évalués.

Depuis Arena, l'univers du jeu, même s'il est resté sur les mêmes bases, a énormément évolué. Certes le continent, les provinces, les races et les classes de personnages restent les mêmes. Mais on entre à présent dans les détails : l'univers est à présent daté. Il a un passé, un futur, des monarques, des livres, ses propres mythes et légendes. La richesse incroyable du "background", enrichi d'épisodes en épisodes, est parfois même comparée par certains avec celui de la Terre du Milieu de JRR Tolkien. Sans aller jusque-là, dans une interview publiée entre les sorties de Redguard et de Morrowind, Todd Howard affirme que depuis Daggerfall, une énorme frise orne un mur des locaux de Bethsoft. Elle relate les événements passés, présents, et à venir dans la série des Elder Scrolls, soit l'intégralité de la Troisième Ère de Tamriel, de l'avènement de la dynastie Septim sur le trône impérial jusqu'à sa chute.

Impossible de citer toutes les nouveautés de gameplay. Mais, en vrac, le joueur peut à présent adhérer (et monter en grade) aux nombreuses guildes, qui n'étaient jusque-là que des magasins stylisés. Les possibilités de dialogue sont beaucoup plus développées. Il est désormais possible de s'acheter un cheval, une charrette, un bateau, et même une (ou des !) maisons. Le héros peut développer toutes sortes de maladies, de la peste au vampirisme, en passant par la pourriture et la lycanthropie (qui le transforme, à chaque pleine lune, en redoutable loup-garou).

Le jeu, même moins buggué qu'Arena, n'est pas franchement un modèle de stabilité. Cependant, de nombreux patchs lui ont permis d'être jouable quasiment sans problème.

Et maintenant ? Près de dix ans après sa sortie, Daggerfall continue de drainer régulièrement des nouveaux joueurs, et une communauté de passionnés continue d'entretenir et d'améliorer progressivement le jeu. Par exemple, de nombreux "packs" de nouvelles quêtes peuvent être téléchargés sur Internet. Plus intéressant, un projet bien avancé devrait rendre Daggerfall jouable sur des configurations récentes, avec des graphismes bien plus fins. Et en France, depuis plus de cinq ans, une bande de fans s'évertue à traduire doucement mais sûrement les milliers de lignes de textes du programme, pour rendre le jeu plus accessible à un public pas forcément anglophone.

L'histoire :
Six ans après les événements d'Arena, l'équilibre du Troisième Empire est à nouveau menacé. La guerre pour l'île de Betony, qui opposait Hammerfell et High Rock, vient de s'achever par une victoire à la Pyrus de ces derniers. Victoire durement arrachée, puisque lors de la dernière bataille, le Roi breton Lysandus a perdu la vie d'une manière plus que louche. Depuis, les relations entre les deux Provinces restent tendues, tandis que, d'après la rumeur, le fantôme du Roi Lysandus continuerait de hanter la ville où il régnait jusqu'alors, Daggerfall.
L'Empereur Uriel Septim VII fait appel à un de ces amis pour résoudre ce mystère, et rendre enfin sa liberté à son vieil ami Lysandus. Au passage, Uriel VII confie aussi (et surtout ?) à cet aventurier le soin de retrouver une lettre d'ordre très personnel qu'il a envoyée quelques mois plus tôt à la Reine bretonne. Les affaires d'ordre privé de l'Empereur n'intéressent pas le peuple de Tamriel, n'est ce pas ? Alors autant éviter que cela s'ébruite..
Notre héros monte alors dans le premier bateau pour Daggerfall, capitale de la Province occidentale de High Rock, patrie des Bretons. Mais, au cours de la traversée de la Baie d'Illiac, qui sépare High Rock et Hammerfell, une tempête magique cause la perte de son embarcation. L'aventurier reprend connaissance quelques heures plus tard dans une caverne, le Privateer's Hold, dont l'entrée s'est écroulée derrière lui. Sa première mission sera d'en sortir, puis d'entrer en contact avec Lady Brisienna, qui se trouve être la propre sœur du Grand Chevalier, le maître de l'ordre des Lames (les espions à la solde de l'Empereur).

S'ensuit une grande aventure épique et complexe, qui verra notre héros manipuler par des forces et des enjeux politiques qui le dépassent, au terme de laquelle il accomplira son devoir. Mais tout n'est pas si simple. En chemin, il se rendra compte que le véritable enjeu de sa quête est en fait de retrouver le Mantella, la pièce maîtresse du Numidium, un golem gigantesque rendant tout puissant son propriétaire.
Mais, davantage que de retrouver ce Mantella, la véritable question est : "à qui le donner ?". Au roi de Daggerfall ? À celui de Sentinel ? À celui des Orcs ? Aux agents de l'Empereur ? Au mystérieux Underking ? Au King of Worms, le maître de la guilde des nécromanciens ?
Le choix en est laissé au joueur. Mais après tout qu'importe : on apprendra dans le troisième épisode de la série, Morrowind, que finalement, par un phénomène magique inexplicable nommé "Warp in the West", tous ces protagonistes se sont retrouvés simultanément en possession du précieux Mantella, et donc à même d'exaucer tous les désirs grâce au Numidium. Ce qu'ils ont fait : les rois de Daggerfall et de Sentinel pour asseoir leur pouvoir sur la Baie d'Iliac, le roi des Orcs pour déclarer l'indépendance de sa province, et l'Empereur et l'Underking pour, chacun de leur côté, renforcer leur pouvoir sur l'Empire. Quant au King of Worms, il s'en servit carrément pour se transcender et devenir le God of Worms, que tous les habitants peuvent observer dans le ciel nocturne sous la forme d'une nouvelle étoile...

Quoi de neuf ailleurs ?

Rien de nouveau dans le reste du site.

Le mot de la fin

Un mot de la fin très court ce mois-ci, à l'image de cette lettre un peu de transition... car j'ai deux paquets de copies et six mémoires de stage à corriger et lire pour demain ;-)

Au mois prochain et, pour ceux qui seront alors sur les plages, en montagne ou au vert, je vous souhaite de bonnes vacances et... au mois d'août :-)